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Les 5 étapes de mon cheminement vers un mode de vie sain

21 août 2018
paddle surf mode de vie sain

Je pars de loin… De très loin. Parce que j’ai fait un virage de 180 degrés dans mes habitudes de vie et que je considère aujourd’hui que je suis une personne qui a une mode de vie sain. Hein? Moi? Ça me fait encore bizarre de le dire. Je ne m’habitue toujours pas.

Mais, ça ne s’est pas fait en une semaine. Ce fut un long processus que j’ai attaqué en plusieurs étapes. J’ai parfois été tentée de tout abandonner, mais j’avais comme seul objectif; de me sentir bien dans ma peau, d’être en contrôle, de ne plus culpabiliser. 

Et même si j’ai été en mesure de cocher quelques uns de mes objectifs, je me considère quand même comme une personne qui tombe facilement dans l’excès. J’ai une tendance à m’accrocher à ce qui est toxique et trop souvent d’être dans le déni.

Personnellement, je crois que la clé du succès, c’est de prendre son temps et diviser les étapes.

Voici donc les 5 grandes étapes de mon cheminement vers un mode de vie sain.

1 -Les addictions

Dans mon cas, le grand obstacle qui se trouvait sur ma route vers un mode de vie sain, c’était l’alcool. J’ai longtemps affirmé que je n’avais pas de problème avec l’alcool en me basant sur le fait que lorsque je buvais, je n’avais pas un comportement déplacé, je demeurais autonome et même un peu introvertie. Je ne dérangeais personne.

Pour moi le problème; c’était tout ce qui entoure la consommation d’alcool: la paresse, le manque de motivation, la fatigue… Toutes des choses qui ne me font pas sentir bien au quotidien. Sans parler de cette constante impression d’échec accentué par la gueule de bois. J’étais à des milliers de kilomètres d’un mode de vie sain. 

Ce n’est que tout récemment que j’ai commencé à comprendre que j’ai finalement le contrôle sur ma consommation. Je sais quand m’arrêter et surtout, je sais dire non.

Au départ, je buvais tous les jours.. Et pas qu’un peu. Beaucoup et pendant plusieurs années. Ces soirs là, il m’arrivait souvent de ne pas souper, je fumais comme une cheminée et je me retrouvais toujours dans des relations hypers compliquées. Chaque matin, je me réveillais et je me disais qu’aujourd’hui, je n’allais pas boire. 

Comment j’ai arrêté

J’ai pris une coloc. Elle ne buvait pas la semaine et je trouvais ça tellement respectable. La transition fut longue, environ une année; parfois je me cachais, parfois je me justifiais. Mais chaque fois que je résistais, je me sentais tellement bien autant physiquement que mentalement. Je recommençais à souper le soir. J’ai donc essayé de ne plus boire quelques soirs par semaine.  J’ai acheté de la tisane pour avoir quelque chose à boire. Dieu que j’en ai bu de la tisane. Des litres chaque soir. Oui, je passais mes nuits à faire pipi, mais ça fonctionnait. J’arrivais à ne plus avoir soif.

Bon, maintenant j’ai une addiction à la tisane, mais y’a pire… 🙂

2 – L’alimentation

Pour moi, la nourriture n’avait jamais été une alliée. Manger signifiait trop souvent de culpabiliser. Je regardais mon corps et je faisais une association directe entre mes poignées d’amour et le repas que je venais de manger. J’avais pourtant été élevée dans le végétarisme. Mes parents n’ont jamais fait de régime; nous n’avions pas de nourriture transformée à la maison. 

Je me considérais comme une très mauvaise cuisinière durant pratiquement toute ma vingtaine. Je mangeais toujours la même chose; du pain, de la soupe en boîte ou des plats surgelés. Combien de fruits et légumes j’ai dû jeter. J’en achetais avec de bonnes intentions, mais je ne les mangeais pas. 

C’est en 2013 environ que j’en ai eu assez et que j’ai voulu prendre la situation en main. Je voulais avoir un mode de vie sain. J’avais un voyage important pour le mariage de ma soeur. J’ai eu l’idée de faire la diète que toutes les filles du bureau faisaient à ce moment là. C’était une de ses diètes qui consiste à boire des shakes de remplacement de repas. Honnêtement, presque toutes celles qui ont essayées ce régime (y compris moi) ont repris leur poid après.

Je ne vante absolument pas les mérites des régimes. Ils ne fonctionnent simplement pas à long terme.

Par contre, dans ce programme il y avait des collations calculées. Il s’agissait bien souvent de noix et de fruit, de yogourt, d’hummus, etc. Des aliments que je ne mangeais pas vraiment à cette époque. Mais j’ai réalisé en mangeant ces petites collations que 1) je n’étais plus affamée donc je ne courais pas me chercher de la malbouffe à l’heure du diner 2) Je prenais goût à manger ces fruits et légumes et j’avais soudainement envie de cuisiner. Ce n’était rien de très élaboré, mais c’était un début vers un mode de vie sain.

Lorsque j’en ai eu fini de ce régime, mon alimentation n’était pas parfaite et j’ai repris du poids. Mais j’apprivoisais la cuisine. C’est à ce moment que Trois Fois Par Jour a commencé à être super populaire. Chaque semaine j’essayais les recettes de Marilou et éventuellement, je suis tombée sur un défi de smoothie de Audrey’s Antidote.

Inutile de vous dire que ce défi a été une révélation.

J’ai commencé à me faire des smoothies presque chaque jour. Et éventuellement, j’ai commencé à utiliser les médias sociaux pour publier mes photos. C’était le début de ma vie de foodie Instagrameuse.

Ci-bas mes premiers smoothies sur Instagram. C’était en 2014.

3- Bouger

C’est évident. non? Bouger, c’est une partie de la combinaison gagnante vers un mode de vie sain.

PAR CONTRE; à mon avis, il est inutile de faire du crossfit, du spinning ou autre sports extrêmes pour se maintenir en forme et avoir les bienfaits d’un mode de vie sain. Marcher est suffisant, prendre le bixi, faire ses courses à pied. Évidemment, je vais vous vanter les mérites du yoga puisque c’est une discipline que je pratique depuis maintenant 3 ans. J’en fait entre 3 et 4 fois par semaine. Je fais un peu de tout, Hatha, Yin, mais je c’est le Vinyasa que je préfère. Un flow de mouvement qui suit la respiration.

J’aime ça parce que ça a aussi des impacts sur mon anxiété, mon sommeil et surtout ma concentration qui hélas ne sera probablement jamais comme avant depuis que j’ai fait de la chimiothérapie. Le fameux Chemo brain.. C’est vrai, je vous assure.

Bref, je travaille de la maison alors ce serait très facile pour moi de ne pas bouger suffisamment, mais je fais des efforts, comme par exemple; j’achète mes aliments au fur et à mesure pour me faire sortir de la maison. 

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Séance de yoga au chalet d’une amie

4- Le detox

Attention, je ne parle pas de détox alimentaire, je parle de vous débarrasser de ce qui est toxique dans vos vies. Les relations en premier lieu sont souvent ce qui nous empêchent d’avancer. Ça peut parfois nous sembler impossible lorsqu’on a bâti des choses à deux et lorsqu’on a peur de se retrouver seule. Je sais exactement ce que c’est. 

Mais éventuellement, la vie reprend son cour et on réalise qu’on a du temps pour nous, qu’on est maitre de nos décisions.

Le toxique, ça peut aussi être un emploi et ça c’est aussi important qu’une relation parce que c’est là que vous passez le plus de votre temps. Ça fait peur le changement parfois, surtout en vieillissant, lorsqu’on cherche la stabilité et la sécurité, mais il n’est jamais trop tard pour suivre ses rêves.

Et là je sais de quoi je parle. À 38 ans, j’ai démissionné de mon emploi 9 à 5 pour me lancer à mon compte. Est ce que c’était une décision facile? Vraiment pas. Mais chaque matin que je me lève en ayant la possibilité de choisir à quelle heure et où je vais travailler et ça n’a pas de prix.

Le plus beau la dedans, c’est que je peux travailler de n’importe où sur la planète. Et oui, je vais en profiter à fond puisque je m’en vais passer une partie de l’hiver dans les Caraïbes. Pensez vous que je vais regretter mon choix quand je vais voir l’océan chaque matin en me rendant au travail? Non, je pense pas.. Pas plus que mes anciennes relations toxiques et tout ce qui s’en est suivi.

mode de vie sain
À la plage de la Boca en République Dominicaine

5- Une passion, un rêve

Ce qui m’amène à mon dernier point. Qui est l’élément de départ de tout ça, mais aussi la récompense. Parce que ce qui doit te motiver à commencer à quelque part, c’est le but, l’objectif, le rêve.

Quand t’avance vers rien, t’as pas envie de mettre d’effort. Le meilleur exemple, c’est mes années avec la maladie. Ne sachant pas trop ce que j’avais devant moi, j’ai pris le chemin de l’autodestruction, jusqu’au jour où on me dise que ça se pourrait peut-être que je guérisse. Pour moi, c’était ça mon rêve: Survivre. Et ça m’a motivé à essayer de mettre toutes les chances de mon côté. Je ne voulais pas négliger la partie que je pouvais contrôler. La maladie, je n’avais aucun contrôle dessus, mais le reste oui. Ce que je mangeais, buvais, comment j’occupais mes journées et surtout avec qui!

Je suis persuadée que c’était plus facile me remettre d’une greffe parce que j’avais entrepris de changer avant. J’avais doucement instauré certaines habitudes qui me rapprochait d’un mode de vie sain. J’ai cessé de fumer, diminuer de boire et surtout j’ai fait du ménage dans mes amis. 

Mes rêves, après celui de demeurer en santé, c’est: de voyager, me sentir libre et je pense que vous avez compris que je fais tout pour réaliser ce rêve. C’est ma récompense. Comme tout ce qui nous a demandé de la force, tout ce qui nous a demandé de faire de grandes concessions, ça doit se terminer avec une récompense et parfois la récompense; c’est le sentiment de fierté et d’accomplissement. 

Maintenant, c’est à toi de réfléchir à ce rêve et de dresser la liste des choses qui t’empêchent de t’y rendre. Ça ne sera pas facile tous les jours, mais ne pas le faire sera pire encore.. Alors que choisis tu? 😉

Catherine

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