Bien-Être | blogue

Fini les excuses! Prends toi en main.

13 juin 2017
prends toi en main

Il y a cinq ans, je vivais avec la maladie et je ne faisais absolument rien pour m’aider. Je mangeais mal, je fumais beaucoup, je buvais plus d’alcool que ce qui est recommandé… Et évidemment, ça me limitait dans a peu près tout puisque je subissais toujours les conséquences des ces gestes malsains. Je passais mon temps à me trouver des excuses.

 

La fatigue, l’excuse no. 1

la fatigue, l'excuse no. 1

Avant, j’étais toujours fatiguée alors je ne faisais pas d’activité physique. Je n’avais pas envie de cuisiner ni pour le souper, ni pour mes lunchs. Donc je mangeais sur le pouce et j’avais des problèmes d’estomac reliés à cette mauvaise alimentation. En plus de devoir gérer une anémie sévère à cause de mon syndrome myelodysplasique. J’étais toujours essoufflée à cause de la cigarette. Vraiment… On peut dire que j’avais le double de mon âge dans mon corps et je ne faisais pas attention du tout pour que ça change.

Ma génétique à fait en sorte que je n’ai jamais eu de surpoids, ni de signes visibles de vieillissement. Mais vers la fin, avant de quitter le travail pour recevoir ma greffe, je me faisais constamment dire que j’avais l’air fatigué. Ça me fâchait tellement! En fait, je trouve que ça ne se dit pas de dire à quelqu’un qu’il a l’air fatigué. On ne sait jamais vraiment ce que la personne traverse et ça ne fait que rajouter un élément négatif inutile. Mais oui, c’est absolument vrai! J’étais fatiguée. Tout le temps. Et juste de penser à tout ces changements que je devais faire pour arriver à faire plus attention à moi et me sentir mieux me fatiguait davantage. Je justifiais mes mauvaises habitudes en me trouvant des excuses comme la fatigue et le manque de temps.

Jamais le bon moment

liste se prendre en main

Pour moi, la maladie a été difficile à gérer et le diagnostic est arrivé à un moment où j’étais déjà entrain de vivre des deuils et d’accepter des gros changements. Et à travers ça, j’ai été dans des relations toxiques à plusieurs niveaux qui m’ont prit beaucoup d’énergie. Je me suis parfois retrouvé dans une zone plutôt grise où je n’avais pas du tout envie de me « challenger ».

À ce moment là, mon excuse préféré était de dire que j’en avais déjà pas mal dans ma cour. Il n’y avait donc jamais de bons moments. En fait, mois aussi j’ai déjà dit que je n’avais pas le choix. Mais c’est la pire des excuses que je pouvais dire puisque le choix m’appartenait entièrement. Ma façon de penser à complètement changé à ce sujet parce que la seule chose qui m’est arrivé pour laquelle je n’ai pas eu de choix, c’est la maladie. Quand j’ai remis les choses dans le contexte, j’ai réalisé que c’était complètement absurde comme affirmation.

La culpabilité

 

Depuis peu, j’essai d’éliminer complètement les excuses de ma vie. Parce qu’en ne m’autorisant plus à m’excuser aux autres pour des choses que je n’ai pas envie de faire, déjà j’ai arrêté de culpabiliser. À l’époque, je me disais que d’arrêter de fumer allait me faire prendre du poids. Que mon alimentation ne pourrait pas m’aider dans ce sens. Ensuite, je me disais, lorsque je vais faire de l’exercice, je mangerai mieux et alors j’arrêterai de fumer. C’était complètement ridicule de regrouper toutes ces défis ensemble. Ça rendait la tâche encore plus grosse qu’elle ne l’était et ça ne faisait que me causer du découragement et de la culpabilité.

 

Mon premier pas

Le déclic s’est fait lorsque j’ai eu une occasion de perdre quelques livres dans le but de me sentir bien au mariage de ma petite soeur. Je n’avais pas beaucoup de poids à perdre, mais je voulais que ce soit parfait. J’ai donc décidé de faire un régime que plusieurs collègues avaient fait au travail et qui semblait fonctionner. Je ne le nommerai pas parce qu’aujourd’hui, je suis contre ces régimes miracles qui trop souvent font reprendre le poids perdu. Bref, ce régime à eu pour avantage de me sensibiliser à l’importance de ne pas sauter de repas, de manger des collations et de me nourrir principalement de plantes.

J’ai donc atteint mon poids idéal avec ce régime et lorsque le mariage à eu lieu, j’étais assez satisfaite de mon corps. Le mariage avait lieu durant la période des fêtes. Comme à chaque année, ce qui se passe sur le web durant cette période, c’est de la pub. pour la remise en forme. J’étais à la recherche d’un programme pour maintenir mon poids et j’étais tombée sur un défi fait par une nutritionniste. Elle avait lancé un défi de smoothie durant une semaine au mois de janvier et moi qui adorait vraiment les smoothies, j’avais décidé d’embarquer. Ce fut comme ça que j’ai commencé à prendre plaisir à bien manger et ressentir les avantages sur mon corps, mon estomac et même sur mon énergie.

 

Bouger un petit peu, mieux que pas du tout.

coach Caro F. défi de groupe

Pour moi, l’activité physique est quelque chose de complètement nouveau et je commence à y prendre du plaisir. Je sais que ce nouveau corps que j’ai veut être testé et mis à l’épreuve. Quand je vois les choses dans cet angle, je serais prête à tout essayer.

J’ai suivi un défi de groupe dernièrement pour voir un peu comment ça se passerait en terme d’endurance et de masse musculaire. J’ai réussi à compléter la plupart des exercices. Je pars de loin quand même avec une greffe de moelle osseuse (bon, bon des excuses… ;P) Mais sérieusement, je pense qu’il y a tellement de choix aujourd’hui que c’est presque impossible de ne pas trouver quelque chose qui nous convient. Et pas parce qu’une de mes bonnes amies est coach, mais les défis de groupe, c’est génial pour se motiver et ne pas avoir à aller se mettre en file dans un gym. J’avoue que moi, ça m’a séduis énormément. Mais j’ai aussi trouvé ma voix dans le yoga à cause d’une amie en qui je crois et qui m’a inspiré. Deux personnes qui ont été mises sur ma route et qui ont contribué à me motiver.

La prise de conscience

activité physique yoga

Je ne peux pas parler pour les autres, mais je remarque souvent que ceux qui ont décidé un jour de se prendre en main avait un point en commun et c’était le réalisme. Parce que changer ses habitudes, ça demande beaucoup de sacrifices, de persévérance et de patience. C’est pour ça que c’est beaucoup plus facile d’intégrer une alimentation saine plutôt que de faire un régime parce que ce qu’on veut c’est des résultats durables.

Beaucoup de gens sont attirés par les overnight succes ou les produits miracles, mais ça ne vous rapportera pas sur le long terme. Même chose avec le sport. Si vous n’en avez pas fait depuis trop longtemps, il est probable que certaines disciplines soient trop ambitieuse, commencez à établir des objectifs atteignables. Et que dire de cette cigarette qui est tellement difficile à se débarrasser. J’ai été obligé d’arrêter pour pouvoir recevoir ma greffe et pour moi, c’est ce que ça me prenait.

 

Mon conseil

fini les excuses, prends toi en main

Je ne saurais vous donner la clé du succès pour arriver à vous prendre en main. Mais je voudrais vous sensibiliser à ne pas attendre que ce soit la maladie qui vous oblige à faire ces changements. Si vous êtes menacé par des maladie en lien avec vos habitudes de vie comme le diabète par exemple. Si vous avez des cas de cancers dans votre famille, ça devrait être suffisant pour vous convaincre.

Ce que l’on fait subir à notre corps, nous le récolterons plus tard et si vous vous êtes donné comme objectif de profiter de votre retraite… Il n’y a pas que l’argent qu’il faut mettre de côté, il y a l’énergie et la forme.. Sans quoi, vous ferez parti de ces gens qui tombent malade et qui regarde en arrière en se disant.. Et si… Il y a tellement de belles façons de profiter de la vie en se faisant plaisir un petit peu chaque jour. Sinon, vous ne ferez qu’accumuler les excuses, la culpabilité et les années…

Et vous? Avez vous eu un moment où vous avez changer vos habitudes dans le but de vous sentir mieux et de vous mettre au coeur de vos priorités? 😉

Catherine

Inspiration:

 

 

 

  1. La maladie frappe toujours comme un coup de masse en plein front. Pour moi, la maladie a été un dur combat. Petit à petit j’ai surmonté l’épreuve en me raccrochant à la vie et à l’espoir. Je n’était plus à l’âge de la perfection, je crois que ce n’est pas de ma génération. J’étais dans le monde du travail et de la reconnaissance des pairs. Ma pratique en travail social m’a conduit vers la recherche de support d’un groupe. Le début de ma guérison de ma si grande peine, c’est construit à travers le groupe d’entraide du programme Virage à l’hôpital Notre-Dame. C’était la voie que je reconnaissais.

    Aujourd’hui, ma devise est: Ne visite que le meilleur du passé, l’avenir est un grand inconnu et le présent est mon meilleur allié.

    1. Ha! C’est si bien dit. Ça rejoins exactement ce que j’essai d’appliquer dans ma vie. Je suis certaine que la fondation Virage sera ravi de savoir qu’elle a fait une différence. Je vais leur transmettre ton magnifique commentaire. Merci beaucoup Francine 🙂 xx

Laisser un commentaire