Ça prend vraiment de la persévérance et surtout de la passion pour se lancer dans un projet comme un blogue ou n’importes quels autres projets d’entreprenariat.
D’abord il faut convaincre les gens de s’abonner à ta page ou parfois même il faut les convaincre de donner leur numéro de carte de crédit en échange de ce que tu as à offrir. Il y en a plusieurs qui vont abandonner parce qu’ils ont peur de se faire dire non et la compétition est féroce sur le web, alors t’as pas le choix d’être un peu agressif sur les réseaux sociaux si tu veux qu’on te choisisse toi plutôt qu’une autre.
Les stats
Et puis il y a cet instrument merveilleux qui s’appelle les statistiques. Celui là, il peut te donner des papillons et te faire crier de joie quand tu as une explosion de gens qui sont venus sur ton site et qui ont lu, commenter, partager… Tu réalises que tu n’as pas fait tout ça pour rien et que ça en valait le coup. Mais si la montée est euphorisante, la descente est une vrai torture. T’as travaillé super fort pour ton article, tu adores ta photo, tu as investi dans cette publication.. et puis rien. Elle passe dans le beurre et tu refresh ta page, mais rien à faire… Tu n’as pas le succès auquel tu t’attendais.
Et pendant que tu es sur Facebook entrain de paniquer parce que personne n’a liké ton billet, tu vois passer des vidéos de conneries, de la violence, du racisme… Et tu te dis; merde! C’est ça que les gens veulent. À quoi bon essayer de leur offrir du contenu intelligent si je pourrais juste montrer mes seins (mauvais exemple, j’en ai pas de ça…:) ) Mais bon, c’est frustrant.
« Je ne veux pas voir ça »
Je me souviens que j’avais eu une discussion avec une amie au sujet des Stats Facebook et elle m’avait confié qu’elle avait trouvé ça hyper difficile à gérer. Elle avait une page qui marchait très bien, mais elle ne supportait pas de voir le nombre d’abonnés qui choisissait l’option « masquer cette publication » ou pire « ne plus suivre » et à ce moment là, je n’avais pas trop compris et je me croyais presque à l’abri en me disant que je n’avais rien à vendre, seulement un message positif à partager. Je ne voyais pas en quoi j’aurais pu offenser quelqu’un ou le déranger au point où il choisisse d’aller sélectionner cette option plutôt que de simplement faire descendre l’écran…
Et puis, un jour ça m’est arrivée. J’avais partagé une photo de moi disant que j’avais reçu des bonnes nouvelles et que j’étais heureuse d’être en vie… Des gens avaient indiqués qu’ils ne voulaient pas voir des publications de ce genre là ou ils s’étaient désabonnés de ma page… Je me suis questionnée pour savoir si je l’avais déjà fait pour certaines publications et j’ai réalisé que oui; lorsqu’il s’agissait de cruauté envers les animaux, de vulgarité ou de produits à vendre auxquels je ne croyais pas… Je ne comprenais donc pas ou j’avais pu choquer des gens avec mon contenu. J’ai pensé que ces gens voulaient me blesser ou encore qu’ils ne voulaient surtout pas me voir guérir… Des choses qui m’ont fait tellement mal. Et comme ça… J’ai moi aussi cessé de regarder ces statistiques et j’ai mis mon énergie pour garder mes abonnés plutôt que d’essayer d’en avoir toujours plus. Dès que j’ai choisi cette façon de faire, je me suis sentie plus libre.
Les algorithmes
D’abord essayer de comprendre ces foutus algorithmes est vraiment compliqué, mais ce qu’il y a aussi, c’est que si tu commences à vouloir gérer ton entreprise en te basant sur des stratégies qui respectent les algorithmes, tu n’auras jamais de plaisir et chaque fois que tu auras une publication qui fonctionne moins bien, tu vas penser que c’est parce que tu es passé à coté de quelque chose.
J’ai assisté à pas mal de formation sur les blogues et à chaque fois, il y a des gens qui demandent comment avoir plus d’abonnés sur les réseaux sociaux. Ceux qui le demande sont généralement nouveau dans le monde du blogue et ce qu’il recherche avant tout, c’est des likes, un succès instantané, un « overnight success » Il y a même des gens qui demandent quels sujets sont populaires pour pouvoir débuter leur blogue, alors que avoir un blogue n’est pas un passe temps en soi, c’est plutôt une façon de partager sur ses passions et ses passe temps. Donc, en gros; ça prend quelque chose dans lequel tu crois et que tu maitrises assez bien pour pouvoir en parler beaucoup et souvent. Si tu choisis un sujet basé sur la tendance, mais que tu ne connais pas tant que ça… tu verras après deux articles que tu vas chercher quoi dire.
Choisir le sujet
Mon sujet à moi, c’était la maladie. J’avoue que j’aurais aimé avoir un sujet un peu plus joyeux, mais c’était mon domaine d’expertise. J’avais des tonnes d’histoires à raconter, j’étais capable de répondre aux questions et j’avais la possibilité d’utiliser cet aspect de ma vie comme une chose positive en plus de passer un message d’espoir. La décision d’avoir un blogue n’est pas arrivé en une nuit. J’y songeais depuis ma sortie de l’hôpital alors que je m’étais découvert un talent pour parler de la maladie de manière intéressante. J’avais un groupe Facebook pour donner de mes nouvelles et j’avais un bon engagement de la part des gens qui me suivaient.
Se lancer
Un vendredi après midi du mois de février, alors que je flânais sur Facebook, j’ai abouti sur une page: l’académie du blogue. Une heure plus tard, je débutais la lecture d’un guide 101 pour lancer un blogue. Le soir même, je terminais le guide. En 72h, j’avais un site internet, des articles de rédigés et une dizaine de jours plus tard; je lançais blogue la Bonne mine.
Depuis ce fameux soir où j’ai acheté le guide, j’ai travaillé tous les jours sur ce blogue. J’ai appris de mes erreurs, j’ai essayé des choses, j’ai eu quelques agréables surprises avec des articles comme mon journal de greffe qui circulent encore sur internet, j’ai reçu des message qui m’ont fait pleurer, rire… J’ai convaincu des gens de devenir donneur de cellule souche ou de sang, j’ai bâti une petite communauté de gens qui sont tellement fière de moi quand je réussis quelque chose et qui m’ont fait savoir qu’ils étaient là de diverses manières.
Ma fierté
Je sais aujourd’hui que tout ça est le fruit de ma constance, mon authenticité et ma passion. Je ne pensais certainement pas il y a 6 mois qu’un jour j’allais écrire un article sur le fait d’avoir un blogue. Mais cette aventure m’a tellement appris. Je gère un site internet de A à Z, en plus de mes comptes Facebook, Instagram, Twitter et Pinterest. J’ai développé mon style en prenant 98% des photos publiés moi même, je n’ai jamais copié la recette de quelqu’un d’autre et surtout, j’ai écris chacun des articles avec mon coeur. J’apprécie lorsque quelqu’un clique j’aime sur mes articles, mais ce n’est pas ça qui me donne de la force. Je deviens plus forte chaque fois que je trouve le courage de partager mes opinions et raconter mes histoires. Sans vouloir être égoïste, c’est pour moi que je le fais avant tout et en plus de tout le reste, ce blogue m’aura aussi appris à accepter que dans la vie, on ne peut pas plaire à tout le monde.
Catherine la pas fine 🙂
Lien vers le guide 101 de l’académie du blogue*
*Si vous vous le procurez à partir de ce lien, je reçois un pourcentage de l’achat. 🙂
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Merci pour ce bel article qui fait un bien fou ! Je me suis totalement retrouvée dans tes mots. Avoir une envie folle de partager un peu de nous, l’excitation ressentie à chaque article et la peur qui s’ensuit de savoir s’il va être apprécier ou non. Et puis les réseaux sociaux, ces drôles d’outils où l’on se sent obligé d’être parce qu’aujourd’hui c’est un peu comme ça, et qui pourtant font parfois du mal.
Alors voilà, quelques lignes pour te dire que tu n’es pas seule et que cela n’enlève rien au travail fantastique tu que fais chaque jour sur ton blog.
Bisous ma belle,
Pêche
https://pecheneglantine.fr
Merci beaucoup 🙂